L’HYGIENE
DE VIE EXPLIQUEE AUX ADOLESCENTS
L’ensemble
des élèves de 3e
(environ 140 élèves) a été convié à participer le 04 et 05
avril 2019 à deux journées consacrées à leur santé organisée
par l’infirmière scolaire de l’établissement qui a sollicité
l’IFSI (L’institut de formation en soins infirmiers de Mulhouse),
dans
le cadre du service sanitaire « formation en santé au service
de la prévention ».
Une
vingtaine d’étudiants en soins infirmiers se sont déplacés pour
mettre en place trois ateliers destinés à apporter aux collégiens
des connaissances et conseils concrets visant à corriger leurs
erreurs de comportement sur le thème de l’addiction aux écrans.
L’ADDICTION
AUX ECRANS
Internet
a créé de nouveaux types d’addictions aux jeux vidéo en ligne ou
aux réseaux sociaux. Cette dépendance concerne aussi bien des
enfants que des adolescents ou des adultes. Elle correspond à des
pratiques sur écran excessives et incontrôlables, qui peuvent
rejaillir sur la scolarité, le travail et les relations avec les
autres. Souvent due à un mal-être ou à un isolement social, cette
addiction impacte parfois l’alimentation et le sommeil.
LE
SERVICE SANITAIRE
Porté
conjointement par le ministère des Solidarités et de la Santé et
le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de
l’Innovation, le service sanitaire s’adresse à tous les
étudiants en santé avec pour but de les familiariser avec les
enjeux de prévention en santé.
La
prévention est au cœur de l’action du gouvernement. Pilier
central de la stratégie nationale de santé, la politique de
prévention doit irriguer de nombreux autres champs d’activité et
s’intégrer dans des politiques publiques diverses.
La
prévention passe notamment par la promotion de comportements
favorables à la santé, dont l’impact sur la qualité de vie, sur
la morbidité et sur la mortalité est démontré. Cet objectif est
crucial parce qu’il est porteur d’amélioration de la santé mais
aussi de justice. Aujourd’hui les différences d’espérance de
vie, et généralement les inégalités sociales de santé sont trop
importantes, et elles sont pour une part liées à un accès inégal
aux comportements favorables.
Depuis
la rentrée 2018, un module de 6 semaines est inclus dans les
maquettes de formation de 47 000 étudiants en médecine, pharmacie,
odontologie, maïeutique, masso-kinésithérapie et soins infirmiers,
incluant l’acquisition de ces compétences et des actions auprès
de tous les publics.
INFIRMIERE
SCOLAIRE : UN VASTE CHAMP D’ACTION
La
journée consacrée à l’hygiène de vie des adolescents était
aussi l’occasion de mettre en lumière le métier d’infirmière
scolaire. C’est une professionnelle dont les missions au sein de la
communauté scolaire sont déterminantes. Il s’agit de favoriser
les apprentissages, le projet personnel et la réussite scolaire des
enfants tout en veillant à leur bien être.
Pour réussir l’école
et plus tard sa vie, il faut être en bonne santé. L’infirmière
scolaire a certes un rôle de soignant mais elle est aussi là pour
accueillir les élèves, les écouter, les conseiller.
L’infirmerie est un lieu vers lequel convergent les souffrances,
les questionnements, les angoisses, les sources de violence. Il
s’agit donc de rassurer, de mettre en confiance, de soulager en
toute confidentialité.
Dans le cadre de ses compétences, c’est aussi l’infirmière
scolaire qui impulse et organise des actions de promotion et
d’éducation à la santé. Elle a donc une tâche déterminante
pour le devenir des élèves.
Sonja
Koegélé
Infirmière scolaire
Conseillère en santé
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